Qui est NAVA 3.0 ?

Avatar de NAVA assise en position de scribe
NAVA 3.0 : Rédaction web SEO, photographe web et écrivain public (crédit : NAVA 3.0)

Je suis Nathalie Vincent Aponte, Rédactrice web SEO. Pourquoi NAVA 3.0 ? Rien à voir avec la NASA. Avez-vous trouvé ? Je vous explique le 3.0. J’ai atterri, il y a peu, dans l’univers numérique par le biais de la rédaction web et du référencement naturel (SEO) ; c’est le domaine principal. J’ai ajouté à cela mes compétences d’écrivain public, #scribe. Et, un troisième domaine : je propose à ma clientèle locale des prestations photo pour mettre en avant le contenu de leur site internet et présenter leur identité ou leurs produits pour les sites e-commerce. Quelles circonstances m’ont conduite à embarquer pour cette nouvelle dimension ? Mon parcours est atypique, on me l’a souvent fait remarquer. Au fil du temps, j’ai acquis des compétences variées. Je me suis ouverte à un large panel d’expériences. Pourquoi ? Parce que je suis née curieuse, avec une soif presque insatiable d’apprentissage. Alors, j’espère que vous arriverez à me suivre !

Premier élément perturbateur : le début de mon parcours atypique

Trois portraits de NAVA enfant : portrait scolaire, sur la plage, spectacle de danse.
Souvenirs d’une enfance souriante (crédit : NAVA 3.0)

Je vis à Saint-Quentin, dans l’Aisne depuis ma naissance. Je suis en classe de terminale. En mars 1987, je déjeune à la maison avec mes parents. Je suis enthousiaste, car nous avons parlé orientation au lycée. Pas la question : « qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grande ? ». Non, la vraie question sérieuse, le moment de bascule dans le monde des adultes. Je sais depuis quelques années ce que je souhaite devenir : professeur de lettres. Je l’annonce à mes parents. La réponse de mon père me ramène à la réalité : « J’vais pas t’entretenir jusqu’à 25 ans à rien foutre ». Je sais que c’est non négociable. Quelque temps plus tard, ma sœur ainée m’apprend qu’elle veut quitter son emploi à la cafétéria locale. La solution m’apparait : puisque tu n’as pas d’avenir, tu vas aller travailler. Je cours, presque au sens propre, à la cafétéria. Je propose ma candidature au directeur, qui accepte et je quitte le lycée pour entrer dans le monde du travail.

Pourquoi je veux devenir professeur de lettres

À l’école primaire, je suis une élève « première de la classe ». Le passage au collège m’ouvre de nouveaux horizons. Les différentes matières sont clairement organisées dans un emploi du temps. C’est une découverte du monde. J’ai une appétence pour le français. Je suis à l’aise avec notre professeure. Mon caractère discret et travailleur attire son attention. Je lui fais part de mon souhait de devenir professeur de lettres (oui, comme elle). Entre la classe de 3e et mon entrée au lycée, elle me propose son aide pour rattraper mon niveau un peu faible en latin. Je me sens privilégiée. Nous travaillons chez elle ou dans un parc. Mais, remontons encore dans le temps.

Ma frustration à l’âge de 5 ans : je n’ai pas le code

Une amie de ma mère m’a offert mon premier livre. Un album à la couverture blanche, une tâche orange au centre et un gros titre, lui aussi orange : « Clémentine, la petite tache ». C’est un trésor entre mes mains. Ma mère m’a lu l’histoire, plusieurs fois peut-être. Ce matin-là,  assise face à mon livre posé sur la table, je tourne la première page. Je pose mon doigt sous la première ligne et je le fais avancer en récitant par cœur la phrase que j’ai mémorisée. Je tourne la page. Je suis à l’arrêt. Je n’ai pas mémorisé la suite. Les mots sont devant mes yeux et je ne peux par les lire : on ne m’a pas transmis le code. Quelle frustration !

Enfin, je détiens les clés pour décoder l’écrit

J’apprends à lire au CP. Je deviens une lectrice assidue. Chaque mois, ma mère m’achète un livre de la Bibliothèque rose. Je vis les aventures du « club des cinq ». Je me réfugie dans le monde de la comtesse de Ségur. Ma bibliothèque s’enrichit. J’aime inventer des histoires. Adolescente, je rejoins souvent ma mère à son bureau, car je suis très attirée par son outil de travail : une machine à écrire électrique. Je veux apprendre. Je tape mes histoires sur sa machine. J’adore ! Je ne sais pas encore que le clavier deviendra un outil du quotidien entre beaucoup de mains et que je l’utiliserai un jour, dans mon activité de rédactrice web SEO. D’ailleurs, à cet époque, le web n’existait pas !

Pérégrinations picardes : découverte du monde du travail

Trois portraits de Nathalie Vincent Aponte, rédactrice web seo années collège et lycée.
Souvenirs d’adolescence (crédit : NAVA 3.0)

Même si je ne deviens pas professeur de lettres, je demeure « une littéraire » et je continue à lire, beaucoup ! Je continue à apprendre, je deviens autodidacte. Je vais rester frustrée de ne pas avoir pu suivre d’études pendant de nombreuses années, et jusqu’à récemment. J’éprouve un sentiment d’infériorité et d’illégitimité. Néanmoins, j’aurai l’occasion d’expérimenter plusieurs emplois. J’ai souvent besoin d’en changer. J’ai envie d’essayer autre chose. Les occasions se présentent et je les saisis.

De la restauration aux poulaillers

J’ai occupé tous les postes existants dans une cafétéria : préparation du buffet froid et des pâtisseries, préparation et service des plats chauds, travail en salle, plonge, accueil. Passent quelques mois et le vent tourne. Je quitte cet emploi pour travailler en usine. Je suis embauchée dans un élevage industriel de poules pondeuses. J’ai 18 ans et j’ai hâte d’essayer le travail en « 2 x 8 » ! Je commence par fermer les boites en bout de chaine. J’apprends à observer les œufs qui remontent des poulaillers avec le mirage pour un ultime tri. Puis, je suis affectée dans les poulaillers afin de trier les œufs à la source. Je me plais dans la chaleur animale et je suis attristée de voir toutes ces poules emprisonnées. Ces volatiles vont passer leur vie entière dans des cages, pressés les uns contre les autres et seront recyclés dans des soupes instantanées.

Des œufs de poules, à la vente de chocolats et de bijoux

Après l’expérience des volailles et de l’odeur prégnante à laquelle je me suis habituée malgré tout, mon jeune nez va pouvoir se satisfaire d’arômes bien plus enchanteurs. Je deviens vendeuse dans une chocolaterie. Tout me plait : la réception des marchandises, la préparation pour la vente, l’organisation et le rangement dans le magasin, le ménage à faire chaque jour pour que « tout soit toujours impeccable », l’accueil des clients et le frisson quand je réussis une vente. Je reste dans une ambiance raffinée en enchainant avec un contrat dans une bijouterie fantaisie. Je suis heureuse de travailler en centre-ville, je me déplace en bus, je rencontre du monde.

En passant par le secrétariat et le supermarché

Arrivée en fin de contrat, je décroche un poste dans un CCAS (Centre Communal d’Action Sociale). Je suis standardiste téléphonique et hôtesse d’accueil. On me confie des petites tâches de secrétariat. Je suis tous les après-midi enfermée dans un aquarium, mais je suis au travail, c’est ce qui importe. J’ai de bonnes relations avec toute l’équipe qui se montre bienveillante. À l’issue de cet engagement et après la naissance de ma fille ainée, il est urgent de retrouver un emploi, car je n’ai plus de revenu.

Je réponds, malgré mon inexpérience, à une offre de vendeuse au stand charcuterie d’un supermarché. J’avance, comme argument pour convaincre le directeur, que j’ai appris à utiliser une trancheuse en cafétéria et que je sais accueillir la clientèle. Bingo ! Je suis embauchée. J’apprends de nouvelles choses et je me régale. J’aime trancher, couper, emballer, en prenant soin de bien plier. Je transite bientôt vers le stand fromage-coupe. J’aime ça. Quel plaisir de tirer le fil de coupe pour séparer en deux une énorme meule d’emmental ! Par la suite, je suis formée en caisse et je mets les produits en rayon. Je deviens polyvalente avant de quitter l’Aisne.

Direction l’est de la France : nous suivons la migration des cigognes

Portrait de Nathalie Vincent Aponte avec son fils au jardin de l’Orangerie à Strasbourg, pose devant un parterre de fleurs colorés. Elle deviendra, plus tard, rédactrice web seo.
Photo souvenir au parc de l’Orangerie à Strasbourg, bien avant la rédaction web, mais déjà inspirée par l’écriture (crédit : NAVA 3,0)

Mon désir d’apprendre et de me former ne me quitte pas. Après la naissance de ma seconde fille, je cherche quoi faire à Strasbourg. J’ai l’opportunité de suivre une formation de secrétaire comptable. Préparer un Bac pro à l’AFPA sera une revanche pour moi qui suis sans diplôme. J’aime tout ce qui touche au secrétariat et je suis intéressée par ce nouveau domaine qu’est la comptabilité. J’apprends, pour de vrai,  la dactylographie sur un ordinateur (les machines à écrire ont disparu depuis une dizaine d’années). Je ne regarde plus mes doigts, ils savent exactement où se placer. Avant la fin de la formation, je suis embauchée dans un organisme de formation pour les comités d’entreprise. J’affermis mes compétences en matière de relations avec les collègues, classement et préparation de documents pour le publipostage ; au format papier à l’époque ! Cela consiste à assembler des dossiers, à la main, et à les mettre sous plis dans des enveloppes krafts étiquetées. Je suis les cours de la formation à distance et je passe l’examen avec succès. J’ai un diplôme ! À cette époque, je produis un flyer pour proposer mes services de secrétariat à distance en télétravail. Je suis en avance sur mon temps ! Le secrétariat m’enracine dans les métiers de l’écrit et m’ouvre la voie vers ce métier encore inconnu de rédactrice web SEO.

Une période alsacienne riche en diverses expériences

Dans le même temps, mon mari reçoit une offre de gardien d’immeuble émanant de l’office HLM de Strasbourg. C’est un poste expérimental pour un couple. Je ferai le ménage dans les entrées et les cages d’escalier le matin. Après le déjeuner, je travaillerai comme secrétaire. Je suis heureuse dans ces deux activités. À l’office d’HLM, je rencontre ma collègue, une dame allemande d’une cinquantaine d’années. Je suis ravie ! Moi qui ai continué à apprendre seule cette langue depuis ma sortie du lycée, je vais pouvoir la pratiquer quotidiennement. Mon CDD de secrétaire prend fin et je ne souhaite pas le renouveler, car je n’aurai pas la possibilité d’évoluer dans cette entreprise. Je suis donc femme de ménage le matin, je m’occupe de la maison et des enfants et je commence une formation de secrétariat en allemand au CNED. Avec la collaboration de ma collègue, je progresse rapidement.

Retour inattendu dans le nord-est de la France

Notre fils nait en avril 1999. Le bug informatique mondial qui a été prophétisé n’a pas lieu. En revanche, nous subissons la tempête de décembre 1999, puis nous entamons le début du deuxième millénaire et échangeons nos francs contre des euros. Nous déménageons de nouveau suite à la mutation de mon mari. Destination la Marne, un département mitoyen de l’Aisne dans lequel je n’aurais pas imaginé m’installer, désireuse de quitter à tout jamais ma région natale. J’ai sollicité un congé parental auprès de l’office HLM. Bientôt, la question revient : vers quel emploi ai-je envie de m’orienter ?

Deuxième élément perturbateur : une nouvelle revanche

Photo d’une salle de classe en noir et blanc, dans les années 1900, avec une enseignante et des élèves.
Scène de classe dans les années 1900, des élèves appliqués sous le regard bienveillant de l’enseignante (source : Unsplash)

Je vais inscrire ma plus jeune fille à l’école. La directrice ignore, tout comme moi, que ses paroles vont déterminer les vingt prochaines années de ma vie. Elle me dit qu’avec trois enfants, je peux passer le concours d’entrée à l’IUFM. Ni une ni deux ! Je me renseigne et je me lance. J’organise mes journées pour travailler à la maison. Le matin, je m’occupe de mon fils de deux ans. L’après-midi, je le dépose à la garderie et je me consacre à la préparation des épreuves . Je travaille d’arrache-pied. C’est encore une fois une revanche sur la vie et sur l’étape estudiantine que je n’ai pas vécue. Je réussis le concours d’entrée et je franchis les portes de l’Institut Universitaire de Formation des Maitres (IUFM). Je suis fière. À 32 ans, je deviens professeure des écoles. Non avec une licence, mais avec un diplôme de « mère de trois enfants ».

Un parcours scolaire à mon image

De ma première année d’enseignement en 2002, jusqu’en 2024, j’apprends le métier. Je monte en compétences et j’élargis le champ de mes expériences. Je fais mes débuts en classe de CP, un moment décisif pour les apprentissages. C’est une expérience enrichissante et chronophage que de continuer à me former seule à la didactique de l’apprentissage la lecture et de l’écriture. J’ai apprécié ma formation à l’IUFM, mais je commence ma carrière sans avoir appris comment enseigner la littératie. J’apprends un principe fondamental : il faut se former seul. De mon parcours de prof dans tous les niveaux de l’école primaire, à ma formation de chef de chœur, en passant par une habilitation en allemand, un poste de directrice d’école et autre CAPA-SH (Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Pratiques de l’Éducation et de l’Enseignement Spécialisé), je retire un large éventail de connaissances et compétences. Je réalise ce que j’aime : apprendre et transmettre. Grâce à mon expérience de maitresse E (spécialisée dans la remédiation pédagogique), je développe une expertise dans les domaines de l’enseignement de la lecture, l’écriture et la numération. Des thèmes passionnants, riches en histoire et en évolution.

Mon ancrage dans l’écriture avant de devenir rédactrice web SEO

Tout à une fin : j’ai encore une fois atteint mes limites. En bref, j’ai fait le tour du métier. Cela peut paraitre inconcevable à certains, mais c’est ainsi que je fonctionne. Je ne peux refréner mon évolution sous peine de stagnation, je n’ose imaginer ce que cela engendrerait. J’aspire à un renouveau. Au fil des ans, outre les tâches inhérentes à la préparation de séances d’apprentissage et la fonction de directrice d’école, j’ai eu l’occasion de pratiquer des activités en lien avec l’écrit. J’ai aidé mon entourage à mener à bien des démarches administratives. J’ai retranscrit des conférences et j’ai tenu le rôle de scribe. J’ai relu et corrigé des mémoires universitaires et j’ai travaillé à la correction et la mise en page d’un livre traduit de l’anglais. J’ai écrit un roman de littérature jeunesse, achevé, mais resté bien rangé dans sa boite. Je ne sais pas vers quoi me tourner. Je ne connais toujours pas l’existence du métier de rédactrice web SEO. En avril 2019, mon mari obtient une mutation dans l’Hérault. Une aubaine pour moi. Nous décidons ensemble de tenter l’aventure. Je suis convaincue que c’est Le moment. Tout s’organise et nous quittons la Marne en juillet 2019.

Du nord au sud : direction l’Hérault et la rédaction web

Nathalie Vincent Aponte au sommet du Mont Saint-Baudile dans l’Hérault contemple le paysage : vue dans le lointain de Sète et du Cap d’Agde. Vers une reconversion en rédaction web SEO freelance.
Nathalie Vincent Aponte au sommet du Mont Saint-Baudile contemple le panorama (crédit : NAVA 3.0)

Nous nous établissons dans l’arrière-pays entre Montpellier et Béziers. Nous découvrons notre nouvel environnement : le climat méditerranéen, les montagnes, la mer et l’impression d’être en vacances. Mais, les touristes rentrent chez eux et nous restons. Je n’obtiens pas ma mutation. Je dépose une demande de disponibilité pour l’année scolaire. Je n’ai plus de revenu, mais je suis optimiste. Notre établissement dans le sud de la France est pour moi un cadeau du ciel. Je compte écumer les offres de Pôle Emploi pour trouver une activité. Je ne cesse de dire que je suis prête à vendre des coquillages sur la plage ! De ma fenêtre, j’entends les cris des enfants, le jour de la rentrée des classes. Je suis tellement heureuse d’être là où je suis et de ne plus y prendre part.

Mission accomplie : changement de vie réussi

Je trouve un premier job : un remplacement de congé maternité, en tant qu’enseignante dans un Institut Médico Pédagogique (IME) à Saint-André de Sangonis dans l’Hérault. Je ne souhaitais plus enseigner, mais accompagner des personnes porteuses de handicaps était l’un de mes objectifs passés non encore atteints. Mon salaire est diminué de moitié, mais j’ai un revenu et je suis comblée. Je suis en route pour l’entretien avec le directeur de l’IME, quand la présidente d’un Espace de Vie Sociale (EVS) me téléphone. J’avais répondu à une offre de remplacement pour un mois dans cette association. J’accepte ce rendez-vous. Entre-temps, la rencontre avec le directeur de l’IME est concluante. Ils sont ravis de bénéficier du savoir-faire d’une enseignante spécialisée, qui accepte un remplacement de quatre mois.

Devenir ce que je suis déjà : écrivain public

Les responsables de l’EVS sont enchantés que j’aie répondu à leur offre. Je possède les compétences idoines. J’accompagne du public dans la réalisation de démarches administratives. Je rédige pour eux des courriers et des CV. J’aide des collégiens à faire leurs devoirs. En parallèle, j’entame une formation d’écrivain public au CNED. J’exerce cette activité de manière implicite depuis quelques années et je viens l’officialiser par une formation. Tout s’organise et me voici de nouveau en action. Je travaille pour l’association, qui prolonge mon contrat le plus longtemps possible, avant ma prise de fonction à l’IME.

Une immersion enrichissante : enseignante spécialisée en IME

En novembre, je découvre l’Institut et son personnel. Je fais connaissance avec les jeunes âgés de 7 à 20 ans. Je les rencontre dans leur singularité, leurs souffrances courageusement supportées et leurs questionnements. Je travaille avec les éducateurs spécialisés. Je m’adapte au rythme particulier, très différent de l’école. Je ne subis plus de pression. Je ne me sens plus soumise à un résultat. On se réjouit de chaque succès. Je participe au travail d’une équipe pluridisciplinaire, chapeautée par une responsable du personnel dotée d’un dynamisme, d’une autorité et d’une bienveillance hors pair. Mon contrat est prolongé jusqu’à la fin de l’année scolaire !

Troisième élément perturbateur, une révélation : devenir rédactrice web SEO

Trois lettres du jeu de Scrabble : S E O posées sur une table en bois évoquant l’activité de rédactrice web SEO
Le SEO Search Engine Optimization, clé de la visibilité (Crédit : Pexel/pixabay)

Après la pandémie, la fin de l’année scolaire s’étire et je dispose de moments sans élèves, démunie par le manque d’action. Je termine ma formation d’écrivain public.
Au dernier chapitre, je découvre la rédaction web SEO. Déjà, j’apprends que cela existe ! C’est une révélation. Les activités d’écrivain public que j’ai apprises, je les connaissais déjà, en revanche, celles de rédactrice web SEO, sont une découverte. Waouh ! J’ai le sentiment de pénétrer dans une nouvelle dimension : l’univers du numérique, un monde parallèle, déjà investi, mais que je ne soupçonnais pas. Je suis convaincue et décidée : c’est cela que je veux faire. Le jour où je tape « rédaction web SEO » sur mon clavier, j’arrive sur la page de Lucie Rondelet et je commence à investiguer.

Retour à l’école en milieu ordinaire

À la fin de l’année scolaire, j’ai terminé la formation d’écrivain public et j’ai obtenu ma mutation de l’Éducation nationale. Je me positionne sur un poste de direction par besoin de diversifier mes activités. C’est un retour aux sources après mon expérience d’enseignante spécialisée. Je suis motivée par le fait de travailler dans un pittoresque village vinicole de l’Hérault. Et, davantage par la perspective de développer, dans un avenir proche, mon activité d’écrivain public et de me former à la rédaction web SEO. Je commence à exercer dans mon école. Durant les trajets qui durent 30 minutes, j’écoute toutes les publications de Lucie Rondelet. Je m’entraine à l’écriture et j’apprends les spécificités de la rédaction digitale. Je compte prendre le temps de me stabiliser en tant que directrice et enseignante pendant une année, puis m’inscrire à la formation Liberté de FRW. Dans les faits, cela prendra un peu plus de temps. L’école, fractionnée sur deux sites, déménage dans une nouvelle structure. Je suis épuisée par le déménagement réalisé en juillet-août. La durée dédiée à l’installation n’a pas pu être consacré aux préparations de la classe. Ma collègue et moi courrons après le temps toute l’année. Je continue à me renseigner sur la rédaction web et je sollicite, auprès de l’inspection académique, l’autorisation de créer une micro-entreprise d’écrivain public. Cela m’est refusé : non, le métier d’écrivain public ne fait pas partie des œuvres de l’esprit. Je suis désappointée, mais pas déçue, je n’en souffre pas encore, dirai-je. Je commence à suivre des cours auprès d’un photographe à Montpellier.

Ma formation de rédactrice web SEO et le début de la lutte

Je commence enfin la formation de rédactrice web SEO. Je me lance. Je travaille dur entre l’école et la formation, dans l’objectif de devenir freelance. Je ne lâche pas, car j’ai appris que dans d’autres académies, des collègues enseignantes ont obtenu l’autorisation de créer leur entreprise, tout en continuant à enseigner. Mais, cela n’aboutit pas. On me dit de demander un temps partiel. J’aurai ensuite trois ans pour choisir entre l’Éducation nationale et mon activité.
Ma requête est refusée. Toutes les portes semblent se refermer sur moi, me retenant prisonnière.
La fin de l’année scolaire est compliquée. Je suis contrainte de m’arrêter quelque temps. Je décide de démissionner. Mes collègues comprennent, mais sont stupéfaits de ma décision. Quand on me demande de confirmer ma demande, je renonce par crainte de me lancer. Je ne vais pas très bien, mais je retourne en classe pour terminer l’année et dire au revoir, car j’ai obtenu un poste dans mon village. Je me suis dit que peut-être, aller travailler à pied ou à vélo et rentrer déjeuner allègerait mon esprit. Je prévois de déposer une nouvelle demande de temps partiel en cours d’année.

Une longue année, pas scolaire

Un nouvel évènement vient bousculer mes projets. Le 17 septembre 2023 marque la fin de ma carrière d’enseignante. Je n’y retournerai pas. Je ne veux plus en entendre parler. Je ne supporte plus de passer devant une école et je fais régulièrement des cauchemars d’école, comme je les appelle. Je sais qu’il n’y a pas de retour possible. Je négocie une rupture conventionnelle qui m’est refusée. Cette fois, ma démission est ferme et résolue. Pendant cette année (pas) scolaire 2023 – 2024, après une longue période « à vide », je relance mon projet. Je passe avec succès des épreuves de certification en rédaction web SEO avec FRW. Je crée mon entreprise et me voici aujourd’hui.

Qui suis-je aujourd’hui ? NAVA, Rédactrice Web SEO (entre autres :))

Nathalie Vincent Aponte, rédactrice web SEO et photographe, assise sur un plateau au-dessus de la Côte bretonne, dans le Morbihan, capture le paysage maritime.
NAVA 3.0 photographe web capture d’un paysage maritime sur les côtes du Morbihan (Crédit : NAVA 3.0)

Pour trouver mon nouvel équilibre, je suis bien accompagnée. Et, luxe extrême, je dispose de temps pour me mettre en mouvement : marche, course à pied, danse contemporaine, méthode Feldenkrais, toutes ces activités m’aident à retrouver de l’énergie. Je m’inscris dans un club photo pour diversifier ma pratique et partager cette activité avec d’autres, férus de photographie. J’apprends à pratiquer le studio, les poses longues, la photo de rue, et je m’initie à la macrophotographie. Je commence à me passionner pour les arachnides. Pour m’exercer à l’écriture spécifique du rédactrice web SEO, j’écris bénévolement pour le site internet d’une collègue, afin de m’entrainer. J’organise des séances de prise de vue pour présenter les produits de sa boutique en ligne : Coralie Création. Je collabore également avec Elsa Scola, ma kiné, avec qui je découvre le Feldenkrais. J’améliore le référencement naturel des pages de son site, Flex attitude. Je contacte une graphiste, Justine Edange, dans le but de réaliser un logo et une illustration. J’ai mon idée en tête depuis pas mal de temps. Il est temps pour moi d’ouvrir ma boutique d’auto-entrepreneuse. Une entreprise numérique à laquelle il faut apporter du soin et de la rigueur. Ma fille Laure-Anne s’occupe du développement de mon site web pendant que je m’attelle au contenu.

Ce que j’attends de la vie n’est pas un aboutissement, mais le plaisir de me sentir en mouvement et d’avancer chaque jour vers une forme d’équilibre. Cette quête d’apprentissage continu résonne avec l’idée exprimée par Nelson Mandela :

« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »

Je suis en chemin, ex-enseignante de l’Éducation nationale, libérée et reconvertie professionnellement avec succès. Je me présente désormais comme rédactrice de contenus web optimisés pour le référencement naturel. J’ai entamé la nouvelle saison du reste de ma vie. Je n’envisage pas de trouver un job pour tenir jusqu’à l’âge de la retraite. Non, je souhaite que les activités pour lesquelles je suis douée et qui m’épanouissent fassent partie de mon quotidien et constituent une source de revenus. Un rêve ? Pourquoi pas ? Je me construis un métier hybride, qui me permet de ne pas m’ennuyer, de satisfaire ma curiosité, ma soif d’apprendre et mon désir de faire de nouvelles rencontres.

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Portrait de Nathalie Vincent Aponte réalisé en studio avec le club Mescladis de Gignac. Sur fond noir, elle pose, souriante, son appareil photo dans les mains.
Nathalie Vincent Aponte, rédacteur web SEO et photographe web, nouvelle saison (Crédit : NAVA 3.0)